25.06.19 in inspirations
Etienne-Louis Boullée
Architecte, théoricien, dessinateur de génie, artiste-philosophe, Etienne-Louis Boullée (1728-1799) nous a laissé en héritage plusieurs réalisations architecturales : l’hôtel de Montville, l'hôtel Alexandre (dit Soult), le château de Chaville, l'hôtel de Pernon, l'hôtel de Brunoy... Pourtant, celui qui voulait être peintre a contribué à l’avènement d’un plus grand bien en enseignant l’architecture et l’objectif de cette dernière. Son besoin de transmission et d’exploration de l’architecture lui feront délaisser la pratique au profit de projets qui ne verront finalement jamais le jour, même si ils continuent d’inspirer LE GRAMME et des architectes contemporains comme Aldo Rossi.
L’œuvre de Boullée est considérée comme une architecture utopique, au caractère - pour l’époque du moins - irréalisable. La vision de Boullée prime donc sur tout caractère réaliste, elle nourrit plutôt un idéal de création au service de la société. Chaque projet imaginé par le visionnaire Boullée aspire au bien-être de l’humanité. En cet fin de siècle des Lumières, l’art - qu’il s’agisse de peinture, sculpture ou d’architecture - se veut moral et bouleverse alors tous les codes esthétiques.
Boullée sera toujours à la confluence entre deux tendances radicalement opposées : l’académisme dans lequel il a baigné et son envie d’une esthétique révolutionnaire, entre rationnel et sentimentalisme artistique. Ces projets réinventent le palais Bourbon, l’hôtel des Monnaies, l'Opéra, le château de Versailles et la Bibliothèque nationale. Il propose même des dessins pour une métropole et un cénotaphe imaginé pour Newton. Caractérisés par des formes à la fois épurées et géométriques ainsi que la répétition d’élément, chaque projet de Boullée fait écho à l’esthétique de LE GRAMME. Audacieux et pour le moins révolutionnaires, ils auraient pu coûter sa tête à Etienne-Louis en ces temps compliqués. Son livre d’architecture dans lequel il plaide pour le néoclassicisme ne sera d’ailleurs publié qu'en 1953.
Le rapport à la lumière de Boullée (qui précède les réflexions appliquées de Le Corbusier), ses jeux d’ombre et de lumière trouvent aussi une résonance chez LE GRAMME qui considère la distribution de la lumière et le rapport au métal comme l’une des bases de sa réflexion créative.
LE GRAMME partage la quête d’absolu de Boullée, la recherche d’une forme d’universalité pour mieux toucher les sensibilités, à une différence près : le projet le gramme avec 10 collections est devenu réalité.
L’œuvre de Boullée est considérée comme une architecture utopique, au caractère - pour l’époque du moins - irréalisable. La vision de Boullée prime donc sur tout caractère réaliste, elle nourrit plutôt un idéal de création au service de la société. Chaque projet imaginé par le visionnaire Boullée aspire au bien-être de l’humanité. En cet fin de siècle des Lumières, l’art - qu’il s’agisse de peinture, sculpture ou d’architecture - se veut moral et bouleverse alors tous les codes esthétiques.
Boullée sera toujours à la confluence entre deux tendances radicalement opposées : l’académisme dans lequel il a baigné et son envie d’une esthétique révolutionnaire, entre rationnel et sentimentalisme artistique. Ces projets réinventent le palais Bourbon, l’hôtel des Monnaies, l'Opéra, le château de Versailles et la Bibliothèque nationale. Il propose même des dessins pour une métropole et un cénotaphe imaginé pour Newton. Caractérisés par des formes à la fois épurées et géométriques ainsi que la répétition d’élément, chaque projet de Boullée fait écho à l’esthétique de LE GRAMME. Audacieux et pour le moins révolutionnaires, ils auraient pu coûter sa tête à Etienne-Louis en ces temps compliqués. Son livre d’architecture dans lequel il plaide pour le néoclassicisme ne sera d’ailleurs publié qu'en 1953.
Le rapport à la lumière de Boullée (qui précède les réflexions appliquées de Le Corbusier), ses jeux d’ombre et de lumière trouvent aussi une résonance chez LE GRAMME qui considère la distribution de la lumière et le rapport au métal comme l’une des bases de sa réflexion créative.
LE GRAMME partage la quête d’absolu de Boullée, la recherche d’une forme d’universalité pour mieux toucher les sensibilités, à une différence près : le projet le gramme avec 10 collections est devenu réalité.
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