20.09.23 in ambassadeurs
emil humbert & christophe poyet
Emil Humbert et Christophe Poyet sont deux architectes français qui ont fondé leur agence Humbert & Poyet en 2007. Ils partagent la même passion pour la création d’intérieurs intemporels et élégants et accordent beaucoup d’importance aux détails, aux finitions et aux jeux de matières et de textures.
comment vous présentez-vous lorsque vous parlez de vous et de votre métier ?
emil humbert : j’ai l’habitude de me présenter comme architecte, puisque je suis architecte de formation, mais ce titre finalement reste assez générique. À l’agence en effet, notre domaine d’activité est assez vaste. On fait aussi du design, de l’architecture d’intérieur, de la décoration, de la scénographie, un peu de paysagisme, et on fait même du design de mobilier et de tissu.
christophe poyet : avec emil, nous avons un parcours assez complémentaire puisque de mon côté, j’ai une formation d’architecte d’intérieur et je me présente comme tel. À l’agence, on attache beaucoup d’importance au détail dans la décoration. Nos inspirations à chacun sont au quotidien totalement convergentes.
Le design et l’architecture ont toujours été une évidence pour vous ? Quelques mots sur votre parcours ?
Emil Humbert : Pour moi, l’architecture a toujours été un domaine évident. J’ai commencé mes études d’architecte avec une forte sensibilité pour l’art sans vraiment avoir identifié quel était mon talent. Cette passion s’est véritablement développée et affinée tout au long de mes études qui ont duré plusieurs années.
Christophe Poyet : De mon côté, c’était un peu plus flou, en tout cas avant de commencer ces études. Je savais que je voulais aller vers un métier artistique, mais sans vraiment avoir identifié précisément lequel. La céramique, les arts plastiques ou la photographie m’intéressaient beaucoup. Un peu comme pour Emil, c’est pendant mes études que cette vocation s’est révélée et que j’ai réalisé que j’avais un vrai plaisir à faire ce métier-là.
Et comment votre association s’est faite ?
Christophe Poyet : Des amis communs nous ont présentés. Ils étaient aussi architectes, architectes d’intérieur, et décorateurs. Cela va faire 15 ans maintenant que l’on se connaît et que l’on a créé l’agence. Tout de suite, il y a eu une alchimie entre Emil et moi, dès le jour un, dès la première fois où l’on s’est rencontrés. On a eu cette envie commune tout de suite, celle d’essayer de travailler sur un premier projet qui s’est très bien passé. Après, petit à petit, tout est devenu très fluide.
Emil Humbert : Ce qui est intéressant dans notre association, c’est que j’avais commencé à travailler seul pendant 2 ans, mais que je ne me sentais pas accompli dans mon travail. J’avais besoin de travailler en équipe. C’était vraiment un besoin et je pense que c’est quelque chose qui nous lie aussi tous les deux. À deux, il y a vraiment cet aspect échange au service du projet et au service de l’idée. Notre manière de travailler, à quatre mains presque, nous a permis de créer ensemble l’identité de l’agence et notre style commun.
comment vous présentez-vous lorsque vous parlez de vous et de votre métier ?
emil humbert : j’ai l’habitude de me présenter comme architecte, puisque je suis architecte de formation, mais ce titre finalement reste assez générique. À l’agence en effet, notre domaine d’activité est assez vaste. On fait aussi du design, de l’architecture d’intérieur, de la décoration, de la scénographie, un peu de paysagisme, et on fait même du design de mobilier et de tissu.
christophe poyet : avec emil, nous avons un parcours assez complémentaire puisque de mon côté, j’ai une formation d’architecte d’intérieur et je me présente comme tel. À l’agence, on attache beaucoup d’importance au détail dans la décoration. Nos inspirations à chacun sont au quotidien totalement convergentes.
Le design et l’architecture ont toujours été une évidence pour vous ? Quelques mots sur votre parcours ?
Emil Humbert : Pour moi, l’architecture a toujours été un domaine évident. J’ai commencé mes études d’architecte avec une forte sensibilité pour l’art sans vraiment avoir identifié quel était mon talent. Cette passion s’est véritablement développée et affinée tout au long de mes études qui ont duré plusieurs années.
Christophe Poyet : De mon côté, c’était un peu plus flou, en tout cas avant de commencer ces études. Je savais que je voulais aller vers un métier artistique, mais sans vraiment avoir identifié précisément lequel. La céramique, les arts plastiques ou la photographie m’intéressaient beaucoup. Un peu comme pour Emil, c’est pendant mes études que cette vocation s’est révélée et que j’ai réalisé que j’avais un vrai plaisir à faire ce métier-là.
Et comment votre association s’est faite ?
Christophe Poyet : Des amis communs nous ont présentés. Ils étaient aussi architectes, architectes d’intérieur, et décorateurs. Cela va faire 15 ans maintenant que l’on se connaît et que l’on a créé l’agence. Tout de suite, il y a eu une alchimie entre Emil et moi, dès le jour un, dès la première fois où l’on s’est rencontrés. On a eu cette envie commune tout de suite, celle d’essayer de travailler sur un premier projet qui s’est très bien passé. Après, petit à petit, tout est devenu très fluide.
Emil Humbert : Ce qui est intéressant dans notre association, c’est que j’avais commencé à travailler seul pendant 2 ans, mais que je ne me sentais pas accompli dans mon travail. J’avais besoin de travailler en équipe. C’était vraiment un besoin et je pense que c’est quelque chose qui nous lie aussi tous les deux. À deux, il y a vraiment cet aspect échange au service du projet et au service de l’idée. Notre manière de travailler, à quatre mains presque, nous a permis de créer ensemble l’identité de l’agence et notre style commun.
« à l’agence, on fait aussi du design, de l’architecture d’intérieur, de la décoration, de la scénographie, un peu de paysagisme, et on fait même du design de mobilier et de tissu. »
Quelles sont les personnes ou quels sont les projets qui, selon vous, constituent des références ?
emil humbert : De mon côté, il y a eu plusieurs déclics quand j’ai notamment découvert le travail de l’architecte Carlo Scarpa. L’alliage de différents matériaux, l’utilisation de la lumière, le côté brut, et surtout, le travail des matières dans l’architecture d’intérieur et sa mise en scène un peu dramatique des projets.
christophe poyet : Plus qu’une référence d’architecte, je dirais pour moi que ce sont davantage des périodes de l’architecture qui constituent une référence. La période art déco et les années 30-40 ont été, et sont encore aujourd’hui, une grande inspiration dans notre travail. Les grands décorateurs et artistes italiens des années 50 également. Gio Ponti, Carlo Mollino, et tant d’autres… ce sont des références que l’on a en commun d’ailleurs.
Qu’est-ce que vous aimeriez que l’on dise de vous ou de votre travail dans plusieurs années ?
emil humbert : Ce serait vraiment un compliment que nos projets soient vus plus tard comme des classiques, des choses qui restent dans le temps et comme des projets intemporels.
christophe poyet : Je pense que l’intemporalité, qu’Emil évoque, c’est vraiment un mot qui revient souvent, même dans les conversations entre nous. On essaie vraiment depuis le début de dessiner des projets avec des lignes assez intemporelles. Je parlais précédemment des arts décoratifs ; on retrouve une certaine intemporalité dans les dessins et créations de cette période. Quand parfois des clients viennent vers nous et qu’ils nous disent qu’ils aiment ce côté intemporel, c’est un réel compliment !
Quel compliment vous touche le plus justement sur votre travail d’architecte ?
Emil Humbert & Christophe Poyet : Le plus beau des compliments vient, je crois, de nos clients lorsqu’ils nous expriment leur premier ressenti en découvrant le projet terminé. Il n’y a pas forcément des mots sur le travail en tant que tel, mais une vraie émotion. C’est le plus touchant.
Des thèmes de prédilection dans votre approche créative ?
Emil Humbert & Christophe Poyet : Notre style s’inspire de beaucoup d’époques différentes. On aime bien dire que l’on a un style qui ne se refuse rien et qui s’inspire aussi bien du néoclassique, de l’art déco, ou encore des années 50. On aime justement mixer un peu tous ces styles pour nos projets et créations. Il y a toujours des éléments de design ou d’architecture intérieure qui vont réveiller quelque chose dans l’inconscient collectif.
emil humbert : De mon côté, il y a eu plusieurs déclics quand j’ai notamment découvert le travail de l’architecte Carlo Scarpa. L’alliage de différents matériaux, l’utilisation de la lumière, le côté brut, et surtout, le travail des matières dans l’architecture d’intérieur et sa mise en scène un peu dramatique des projets.
christophe poyet : Plus qu’une référence d’architecte, je dirais pour moi que ce sont davantage des périodes de l’architecture qui constituent une référence. La période art déco et les années 30-40 ont été, et sont encore aujourd’hui, une grande inspiration dans notre travail. Les grands décorateurs et artistes italiens des années 50 également. Gio Ponti, Carlo Mollino, et tant d’autres… ce sont des références que l’on a en commun d’ailleurs.
Qu’est-ce que vous aimeriez que l’on dise de vous ou de votre travail dans plusieurs années ?
emil humbert : Ce serait vraiment un compliment que nos projets soient vus plus tard comme des classiques, des choses qui restent dans le temps et comme des projets intemporels.
christophe poyet : Je pense que l’intemporalité, qu’Emil évoque, c’est vraiment un mot qui revient souvent, même dans les conversations entre nous. On essaie vraiment depuis le début de dessiner des projets avec des lignes assez intemporelles. Je parlais précédemment des arts décoratifs ; on retrouve une certaine intemporalité dans les dessins et créations de cette période. Quand parfois des clients viennent vers nous et qu’ils nous disent qu’ils aiment ce côté intemporel, c’est un réel compliment !
Quel compliment vous touche le plus justement sur votre travail d’architecte ?
Emil Humbert & Christophe Poyet : Le plus beau des compliments vient, je crois, de nos clients lorsqu’ils nous expriment leur premier ressenti en découvrant le projet terminé. Il n’y a pas forcément des mots sur le travail en tant que tel, mais une vraie émotion. C’est le plus touchant.
Des thèmes de prédilection dans votre approche créative ?
Emil Humbert & Christophe Poyet : Notre style s’inspire de beaucoup d’époques différentes. On aime bien dire que l’on a un style qui ne se refuse rien et qui s’inspire aussi bien du néoclassique, de l’art déco, ou encore des années 50. On aime justement mixer un peu tous ces styles pour nos projets et créations. Il y a toujours des éléments de design ou d’architecture intérieure qui vont réveiller quelque chose dans l’inconscient collectif.
« la période art déco et les années 30-40 ont été, et sont encore aujourd’hui, une grande inspiration dans notre travail. Les grands décorateurs et artistes italiens des années 50 également. Gio Ponti, Carlo Mollino, et tant d’autres… »
Quel est le style qui vous définit ?
Emil Humbert & Christophe Poyet : Flamboyant, c’est un adjectif qui revient souvent. D’ailleurs, ce n’est pas forcément un qualificatif qui vient de nous. On l’entend lors d’interviews avec des journalistes qui nous disent cela, en rajoutant même une notion de « glamour » parfois. quelque part, cela nous correspond et nous définit assez bien !
c’est parfois difficile de prendre du recul et de définir nous-mêmes notre style. Mais c’est vrai qu’avec les années et les projets, ce style s’est sans doute affiné et précisé. Disons qu’il est un peu franco-italien. On a beaucoup de références italiennes dans nos projets. On a d’ailleurs beaucoup d’Italiens dans l’équipe.
Quels sont vos matériaux, formes ou motifs fétiches ?
Emil Humbert & Christophe Poyet : On utilise des matériaux nobles de manière générale, et on aime les alliages de différents matériaux. On dessine beaucoup de détails et on aime dans nos projets mettre en valeur un matériau ou une matière par l’incorporation d’un autre matériau ou d’une autre matière. C’est d’ailleurs souvent du métal justement. On utilise du laiton ou du nickel pour mettre en valeur une pierre, un bois, ou une essence d’arbre, avec notamment des inserts dans des encadrements ou sous forme de détails. On n’a pas vraiment de matière de prédilection. Je pense que l’on aime se réinventer dans nos projets et ne pas réappliquer la même formule systématiquement, mais on aime travailler des effets de matière, des juxtapositions de propriétés tactiles aussi et de brillance et de matité, et parfois même au sein d’une même matière. Pour nous, ce sont des choses qui sont très importantes pour rendre le projet et les objets vivants.
Votre plus gros challenge réalisé ou à réaliser ?
Emil Humbert & Christophe Poyet : Notre plus gros challenge, c’est de garder cette constance avec aujourd’hui une grande équipe. Humbert&Poyet est presque devenu une marque et le défi est de réussir à la porter au quotidien et de continuer avec une équipe qui grandit et tout ce que cela implique en termes de gestion de projet, de gestion d’équipe et de gestion du temps entre notre vie privée et notre vie pro.
Si vous n’étiez pas architectes, quels métiers feriez-vous ?
emil humbert : Je dirais paysagiste pour moi. J’adore les jardins et j’adore surtout aller choisir et acheter des arbres ou des plantes. Je pourrais passer des heures dans des énormes pépinières à regarder les arbres et les projeter dans tel ou tel espace.
christophe poyet : Moi, je dirais céramiste. je faisais des cours d’art plastique et de céramique à Monaco et c’est vraiment quelque chose qui me passionnait, où j’adorais créer. Il y avait un univers qui me plaisait, la concentration, l’odeur de l’argile et le fait d’être seul avec la matière.
Emil Humbert & Christophe Poyet : Flamboyant, c’est un adjectif qui revient souvent. D’ailleurs, ce n’est pas forcément un qualificatif qui vient de nous. On l’entend lors d’interviews avec des journalistes qui nous disent cela, en rajoutant même une notion de « glamour » parfois. quelque part, cela nous correspond et nous définit assez bien !
c’est parfois difficile de prendre du recul et de définir nous-mêmes notre style. Mais c’est vrai qu’avec les années et les projets, ce style s’est sans doute affiné et précisé. Disons qu’il est un peu franco-italien. On a beaucoup de références italiennes dans nos projets. On a d’ailleurs beaucoup d’Italiens dans l’équipe.
Quels sont vos matériaux, formes ou motifs fétiches ?
Emil Humbert & Christophe Poyet : On utilise des matériaux nobles de manière générale, et on aime les alliages de différents matériaux. On dessine beaucoup de détails et on aime dans nos projets mettre en valeur un matériau ou une matière par l’incorporation d’un autre matériau ou d’une autre matière. C’est d’ailleurs souvent du métal justement. On utilise du laiton ou du nickel pour mettre en valeur une pierre, un bois, ou une essence d’arbre, avec notamment des inserts dans des encadrements ou sous forme de détails. On n’a pas vraiment de matière de prédilection. Je pense que l’on aime se réinventer dans nos projets et ne pas réappliquer la même formule systématiquement, mais on aime travailler des effets de matière, des juxtapositions de propriétés tactiles aussi et de brillance et de matité, et parfois même au sein d’une même matière. Pour nous, ce sont des choses qui sont très importantes pour rendre le projet et les objets vivants.
Votre plus gros challenge réalisé ou à réaliser ?
Emil Humbert & Christophe Poyet : Notre plus gros challenge, c’est de garder cette constance avec aujourd’hui une grande équipe. Humbert&Poyet est presque devenu une marque et le défi est de réussir à la porter au quotidien et de continuer avec une équipe qui grandit et tout ce que cela implique en termes de gestion de projet, de gestion d’équipe et de gestion du temps entre notre vie privée et notre vie pro.
Si vous n’étiez pas architectes, quels métiers feriez-vous ?
emil humbert : Je dirais paysagiste pour moi. J’adore les jardins et j’adore surtout aller choisir et acheter des arbres ou des plantes. Je pourrais passer des heures dans des énormes pépinières à regarder les arbres et les projeter dans tel ou tel espace.
christophe poyet : Moi, je dirais céramiste. je faisais des cours d’art plastique et de céramique à Monaco et c’est vraiment quelque chose qui me passionnait, où j’adorais créer. Il y avait un univers qui me plaisait, la concentration, l’odeur de l’argile et le fait d’être seul avec la matière.
« on aime les alliages de différents matériaux. on dessine beaucoup de détails et on aime dans nos projets mettre en valeur un matériau ou une matière par l’incorporation d’un autre matériau ou d’une autre matière. c’est d’ailleurs souvent du métal justement. »
Quelle est la ville qui vous inspire ou vous ressemble le plus ?
emil humbert : Paris, c’est la ville où je suis né, qui m’a toujours inspiré et qui m’a construit vraiment malgré moi. Sans vraiment que je m’en rende compte d’ailleurs. Ce bagage de référence, je le dois sans doute beaucoup à Paris que j’ai arpenté jusqu’à mes 20 ans.
christophe poyet : Je pense que pour moi, c’est Rome. C’est une ville où je suis allé plusieurs fois et à chaque fois, je trouve qu’il y a un patrimoine qui est partout. Un peu comme à Paris d’ailleurs. Mais là-bas, il y a en plus le côté ensoleillement, verdure et Méditerranée – mes racines –, qu’il manque à Paris. J’ai des racines italiennes par mes grands-parents et c’est vrai que je suis très proche de l’Italie.
Quel est le cadeau que vous aimeriez recevoir prochainement ?
emil humbert : Ce n’est pas un cadeau à proprement parler, mais j’aime beaucoup les fleurs, donc j’adore que l’on m’en offre.
J’aime particulièrement les renoncules et les lys. J’en ai tout le temps à la maison parce que ça sent vraiment très bon.
christophe poyet : Un cadeau qui me fait toujours très plaisir, c’est des céramiques, qu’elles soient vintages ou contemporaines. On commence à bien me connaître, donc j’y ai souvent droit. À la campagne, j’ai une petite collection de différents styles et différentes époques.
Et quel cadeau offrez-vous à quelqu’un que vous aimez ?
emil humbert : J’aime bien offrir des fleurs aussi. Un bijou aussi, mais c’est plus personnel. Il faut vraiment très bien connaître la personne. Après, c’est vrai que le design des bijoux le gramme, il n’y a aucun mec à qui ça ne va pas, c’est un truc vraiment masculin, « timeless », et très épuré. Ce que l’on adore faire aussi pour nos amis, c’est des dîners chez nous. Christophe cuisine par exemple très bien !
christophe poyet : J’adore cuisiner pour les gens que j’aime. je fais souvent un risotto, une recette de ma grand-mère. Mais j’aime bien offrir aussi des objets chinés. Une pièce coup de cœur qui raconte une histoire.
emil humbert : Paris, c’est la ville où je suis né, qui m’a toujours inspiré et qui m’a construit vraiment malgré moi. Sans vraiment que je m’en rende compte d’ailleurs. Ce bagage de référence, je le dois sans doute beaucoup à Paris que j’ai arpenté jusqu’à mes 20 ans.
christophe poyet : Je pense que pour moi, c’est Rome. C’est une ville où je suis allé plusieurs fois et à chaque fois, je trouve qu’il y a un patrimoine qui est partout. Un peu comme à Paris d’ailleurs. Mais là-bas, il y a en plus le côté ensoleillement, verdure et Méditerranée – mes racines –, qu’il manque à Paris. J’ai des racines italiennes par mes grands-parents et c’est vrai que je suis très proche de l’Italie.
Quel est le cadeau que vous aimeriez recevoir prochainement ?
emil humbert : Ce n’est pas un cadeau à proprement parler, mais j’aime beaucoup les fleurs, donc j’adore que l’on m’en offre.
J’aime particulièrement les renoncules et les lys. J’en ai tout le temps à la maison parce que ça sent vraiment très bon.
christophe poyet : Un cadeau qui me fait toujours très plaisir, c’est des céramiques, qu’elles soient vintages ou contemporaines. On commence à bien me connaître, donc j’y ai souvent droit. À la campagne, j’ai une petite collection de différents styles et différentes époques.
Et quel cadeau offrez-vous à quelqu’un que vous aimez ?
emil humbert : J’aime bien offrir des fleurs aussi. Un bijou aussi, mais c’est plus personnel. Il faut vraiment très bien connaître la personne. Après, c’est vrai que le design des bijoux le gramme, il n’y a aucun mec à qui ça ne va pas, c’est un truc vraiment masculin, « timeless », et très épuré. Ce que l’on adore faire aussi pour nos amis, c’est des dîners chez nous. Christophe cuisine par exemple très bien !
christophe poyet : J’adore cuisiner pour les gens que j’aime. je fais souvent un risotto, une recette de ma grand-mère. Mais j’aime bien offrir aussi des objets chinés. Une pièce coup de cœur qui raconte une histoire.
« le gramme correspond vraiment bien à ce que l’on aime. en termes de matière bien sûr, mais de design intemporel aussi. une notion importante pour nous. les formes des bijoux sont simples, avec des références très classiques. »
Enfin, qu’est-ce que les créations le gramme vous inspirent ?
emil humbert : Le gramme, c’est une marque que je connaissais déjà. Alexis Mabille m’avait d’ailleurs offert un bracelet le gramme. On parlait tout à l’heure des alliages que l’on aime justement faire dans nos projets, avec notamment la juxtaposition de propriétés tactiles, de contraste entre brillant et mat, c’est vraiment quelque chose qui représente bien le gramme. C’est une manière de travailler la matière et le métal qui m’inspire beaucoup.
christophe poyet : C’est vrai que la marque correspond vraiment bien à ce que l’on aime. En termes de matière bien sûr, Emil en parlait, mais de design intemporel aussi. Une notion importante pour nous. Les formes des bijoux sont simples, avec des références très classiques.
C’est drôle, car très récemment, on était en rendez-vous chez Pouenat, qui est un ferronnier d’art, pour faire suite à la collection que l’on avait faite ensemble il y a deux ans. Et nous avons choisi de faire un luminaire où nous allons travailler dans une mono-matière, mais avec des jeux de contraste de mat et de brillant, un peu comme dans les créations le gramme.
Et si vous deviez imaginer un intérieur le gramme ou une pièce de mobilier, comment serai(en)t-il(s) ?
Emil Humbert & Christophe Poyet : On peut imaginer un intérieur assez parisien. Un peu dans l’esprit de cette salle à manger avec cette grande table en métal poli, mais très dépouillé d’objets, juste l’essentiel. Une sorte de réinterprétation du style parisien, mais très épurée. Peu d’objets, mais de très belles choses graphiques mises en valeur. On pourrait retravailler les moulures parisiennes mais avec un twist contemporain, très géométrique, pas de rondeur. Le parquet aussi serait contemporain.
emil humbert : Le gramme, c’est une marque que je connaissais déjà. Alexis Mabille m’avait d’ailleurs offert un bracelet le gramme. On parlait tout à l’heure des alliages que l’on aime justement faire dans nos projets, avec notamment la juxtaposition de propriétés tactiles, de contraste entre brillant et mat, c’est vraiment quelque chose qui représente bien le gramme. C’est une manière de travailler la matière et le métal qui m’inspire beaucoup.
christophe poyet : C’est vrai que la marque correspond vraiment bien à ce que l’on aime. En termes de matière bien sûr, Emil en parlait, mais de design intemporel aussi. Une notion importante pour nous. Les formes des bijoux sont simples, avec des références très classiques.
C’est drôle, car très récemment, on était en rendez-vous chez Pouenat, qui est un ferronnier d’art, pour faire suite à la collection que l’on avait faite ensemble il y a deux ans. Et nous avons choisi de faire un luminaire où nous allons travailler dans une mono-matière, mais avec des jeux de contraste de mat et de brillant, un peu comme dans les créations le gramme.
Et si vous deviez imaginer un intérieur le gramme ou une pièce de mobilier, comment serai(en)t-il(s) ?
Emil Humbert & Christophe Poyet : On peut imaginer un intérieur assez parisien. Un peu dans l’esprit de cette salle à manger avec cette grande table en métal poli, mais très dépouillé d’objets, juste l’essentiel. Une sorte de réinterprétation du style parisien, mais très épurée. Peu d’objets, mais de très belles choses graphiques mises en valeur. On pourrait retravailler les moulures parisiennes mais avec un twist contemporain, très géométrique, pas de rondeur. Le parquet aussi serait contemporain.
« si le gramme était un intérieur il serait assez parisien et très épuré. une salle à manger avec une grande table en métal poli, très dépouillé d’objets, juste l’essentiel. »